Plongée dans les coulisses : Qui forme vraiment les coachs sportifs ?
Quand on parle de coach sportif, on imagine souvent quelqu’un qui connaît tout sur la muscu et les exercices cardio. Mais qui sont ceux qui leur enseignent ces compétences ? Eh bien, surprise ! Ce ne sont pas juste des profs d’EPS reconvertis. Loin de là. En réalité, la formation des coachs se déroule généralement dans des structures spécialisées, agréées par l’État. Ces établissements offrent des diplômes comme le BPJEPS, le DEJEPS ou encore le DESJEPS. Chaque niveau a ses spécificités, et si vous pensiez que devenir coach était un jeu d’enfant, détrompez-vous. Ces diplômes garantissent un certain standard de compétences et de connaissances, mais la qualité varie d’un centre à l’autre. Nous pensons qu’il est essentiel pour un coach en herbe de bien choisir son centre de formation, car tous ne se valent pas.
Les défis cachés : Les obstacles méconnus lors de la formation d’un coach
Être un coach sportif ne se résume pas à crier « un, deux, trois, pousse ! ». Avant même de poser un pied dans une salle de sport en tant que professionnel, de nombreux obstacles attendent les aspirants coachs sur le chemin de la formation. Tout d’abord, il y a le parcours théorique. Anatomie, physiologie, nutrition… cela demande du sérieux. Les formations incluent souvent des évaluations théoriques très pointues où un faux pas peut coûter cher. Ensuite, vient la pratique. En stage, le futur coach doit mettre en application ses acquis, souvent confronté à des situations concrètes qui mettent à l’épreuve ses nerfs et sa résilience. De plus, la réalité du métier exige une polyvalence — gérer des personnalités variées, être psychologue à ses heures et savoir adapter les programmes à chacun. L’enjeu est de taille et ne pas abandonner en cours de route nécessite une sacrée dose de motivation.
Le témoignage : Ce que les coachs ne partagent jamais sur leur parcours académique
Si nous devions faire un parallèle, la formation d’un coach sportif est aussi exigeante qu’un entraînement intensif lui-même. Nombreux sont ceux qui admettent que la réalité du travail diffère largement de l’enseignement reçu. L’aspect commercial, par exemple, est rarement abordé durant les cours, et pourtant, la capacité à vendre ses services est cruciale. Les coachs expérimentés nous disent souvent qu’ils ont dû apprendre sur le tas à se vendre, gérer des emplois du temps serrés et à fidéliser une clientèle. Se diversifier est souvent vital car se limiter à une spécialité, c’est prendre le risque de s’épuiser. Nous pensons qu’il est indispensable pour un jeune coach de se former aussi en dehors des sentiers battus, via des stages, des échanges avec des pairs ou des formations complémentaires. Ce sont ces “petits plus” qui feront toute la différence dans une carrière.
Enfin, selon une étude de l’INSEE, le marché du coaching sportif connaît une progression de plus de 5 % chaque année, ce qui démontre bien l’engouement croissant pour ce métier. En somme, être un bon coach ne s’apprend pas que dans les livres.
